Jane Birkin

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Jane Birkin
Jane Birkin au Festival du cinéma américain de Deauville, le 12 septembre 1985.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jane Mallory BirkinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domicile
Formation
École Jeannine-Manuel
Miss Ironside's School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chanteuse, réalisatrice, modèle photo, actrice, réalisatrice, scénariste, artiste d'enregistrement, mannequinVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Père
David Leslie Birkin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Andrew Birkin (frère aîné)
Linda Birkin (d) (sœur cadette)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
John Barry (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Label
Genre artistique
Site web
Distinctions
Films notables
Discographie
Discographie de Jane Birkin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Jane Birkin
Signature

Jane Birkin ([dʒeɪn ˈbɜːkɪn][1]), née le à Londres et morte le à Paris (6e arrondissement), est une actrice, chanteuse, scénariste et réalisatrice britannico-française.

Après des débuts au cinéma en Angleterre notamment dans le film Blow-Up de Michelangelo Antonioni, elle entame une carrière en France où elle rencontre Serge Gainsbourg, avec qui elle tourne Slogan de Pierre Grimblat. Très vite, ils forment un couple à la ville. Elle débute dans la chanson avec l'auteur-compositeur-interprète en 1969. La même année, leur duo sur la chanson Je t'aime… moi non plus, devient un succès international, atteint la première place au Royaume-Uni et est l'objet d'un scandale retentissant. Gainsbourg lui écrit de nombreuses chansons, cela même après leur séparation. Elle poursuit parallèlement sa carrière d'actrice, tourne avec Jacques Deray, Roger Vadim, Michel Deville et est au milieu des années 1970, une comédienne reconnue du grand public en jouant dans des comédies populaires de Claude Zidi puis de Michel Audiard, sans négliger pour autant le cinéma d'auteur.

En 1985, dirigée par Patrice Chéreau, elle débute au théâtre dans la pièce de Marivaux La Fausse Suivante, où elle fait grande impression. Actrice reconnue par ses pairs, elle tourne alors pour Régis Wargnier, Jacques Doillon, Agnès Varda, Jacques Rivette, Jean-Luc Godard, Bertrand Tavernier, James Ivory... À deux reprises, elle passe derrière la caméra, en 1992 à la télévision pour le téléfilm Oh ! Pardon tu dormais… et en 2007 pour le grand écran Boxes, qu'elle écrit et réalise.

À la fin des années 1980, elle donne une série de concerts pour la première fois à Paris, en interprétant le répertoire que Gainsbourg a écrit pour elle. Elle se produit alors régulièrement sur scène.

Biographie[modifier | modifier le code]

L'actrice et chanteuse Judy Campbell, mère de Jane Birkin, un an avant la naissance de celle-ci.

Jane Birkin est née au sein d'une famille londonienne de la gentry anglaise[2],[3]. Elle est la fille de David Birkin (1914-1991), Lieutenant commander dans la Royal Navy, et de l'actrice Judy Campbell (1916-2004), muse de Noël Coward, dramaturge anglais. Elle est née à Marylebone, un quartier du centre de Londres, situé dans la Cité de Westminster[4].

Elle a une sœur cadette, Linda, et un frère aîné, Andrew Birkin, acteur et réalisateur, qui a joué avec Jane dans le film La Pirate et a dirigé Charlotte Gainsbourg dans le film Cement Garden.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père a aidé la résistance intérieure française en convoyant de nuit, entre la Grande-Bretagne et la Bretagne[5],[6], des combattants de la France libre. Il aurait, entre autres, sauvé François Mitterrand, d'après un ouvrage de Gabrielle Crawford publié en 2004.

Jane Birkin fait partie de la nombreuse descendance de Charles II et de sa maîtresse Louise Renée de Penancoët de Keroual ; elle est la petite-nièce de Freda Dudley Ward, maîtresse d'Édouard VIII, alors prince de Galles, dont la fille épousera le réalisateur Carol Reed. Elle est également la cousine du mathématicien et philosophe Bertrand Russell, par sa grand-mère paternelle Olive Russell[7].

Le , Jane Birkin, âgée de 8 ans, remet un bouquet de fleurs à la reine Élisabeth II qui visite l’usine de dentelle de son oncle, le lieutenant-colonel Birkin, à Nottingham, et s'en explique : « Ma marraine était la fille de Winston Churchill et mon parrain, le plus grand couturier de Londres. Mon père connaissait Churchill par sa famille. Il venait d’une famille à moitié aristocratique, à moitié dans la dentelle. Or, le truc de la reine d’Angleterre, c’était de visiter des endroits plutôt barbants, notamment les usines de dentelle. On m’a donc mise là parce que mon oncle n’avait pas d’enfant. J’étais la seule fille qui pouvait présenter un bouquet à la Reine ». Elle rencontre la reine à trois autres reprises, en 1978, pour la présentation du film Mort sur le Nil, le pour l'avant-première du film Meurtre au soleil, et lors du centenaire de l'Entente cordiale France-Royaume-Uni, en 2004[8].

Dans le film d'Agnès Varda Jane B. par Agnès V., Jane Birkin raconte que, quand elle était enfant à l'internat, sur l'île de Wight, elle était appelée par son numéro de chambre : « Ninety-Nine » (soit 99). L'actrice préférée de Jane Birkin est probablement Marilyn Monroe, comme elle le dit dans le film.

En 1964, elle débute au cinéma en Angleterre dans le film de Richard Lester, Le Knack... et comment l'avoir, film emblématique du Swinging London, avec d'autres débutantes, futures actrices de premier plan, Jacqueline Bisset et Charlotte Rampling. Le film est un succès. Jane Birkin enchaîne, sous la direction de Michelangelo Antonioni, avec le film Blow-Up, lequel, présenté au Festival de Cannes 1967, remporte la Palme d'or. Son petit rôle, dans une scène centrale, de mannequin déshabillée de force entièrement, ce qui est une première pour le cinéma anglais non pornographique, l'associe d'emblée à un scandale qui perdure[9]. Alors âgée de dix-neuf ans, elle pose pour l'objectif de Jeanloup Sieff pour Harper's Bazaar[10].

À Rome en 1974 avec son premier époux John Barry et père de Kate Barry, disparue en 2013.

Elle épouse le compositeur anglais John Barry[11], auteur de la musique de plusieurs films de la série James Bond, du thème de Le Knack... et comment l'avoir ou de la série télévisée Amicalement vôtre ; ils ont une fille en 1967, Kate Barry[12]. Ils divorcent peu après.

Elle se rend en France, pour tenter sa chance comme actrice. Engagée après des essais désastreux pour le film Slogan de Pierre Grimblat, elle rencontre sur le tournage Serge Gainsbourg, auteur-compositeur-interprète, qui y joue quelques scènes, en plus d'être l'auteur de la bande originale[13]. Ils se mettent en couple qui dure dix ans, dont naît une fille, Charlotte Gainsbourg, en 1971[14].

Avec Serge Gainsbourg en 1976, en Italie.

Elle fait une pause dans sa carrière de 1971 à 1972, à la suite de la naissance de Charlotte. Elle joue l'amante de Brigitte Bardot dans Don Juan ou si Don Juan était une femme de Roger Vadim, en 1973. En 1975, elle tient un des rôles principaux du premier film que Serge Gainsbourg réalise, Je t'aime moi non plus, dont le scénario, évoquant l’ambiguïté sexuelle et la sodomie, attire l'attention et suscite le scandale.

Entre 1975 et 1985 elle est présente dans la comédie populaire, comme dans La moutarde me monte au nez, de Claude Zidi aux côtés de Pierre Richard, ou encore dans Catherine et Compagnie, de Michel Boisrond avec Patrick Dewaere, Jane Birkin parvient à convaincre à la fois la critique et le grand public.

Lors du tournage du film d'horreur Les Diablesses sorti en 1974.

En , elle quitte Serge Gainsbourg. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette décision : l'alcool, le mode de vie et, même, des coups qu'elle a reçus – reconnus par Serge Gainsbourg lui-même (aveu qu'il fait à sa première femme)[15]. Après cette rupture, elle est, de 1980 à 1992, la compagne du réalisateur Jacques Doillon, avec lequel elle a une fille, Lou Doillon. Sa dernière relation publique connue (de 1995 à 2000) est avec l'auteur Olivier Rolin[16].

Sa fille, l'actrice Charlotte Gainsbourg née en 1971.

En , Jane Birkin perd, à quelques jours d'intervalle, Serge Gainsbourg (mort le )[17] et son père David Birkin[18] (mort le à 77 ans, le jour des obsèques de Serge Gainsbourg).

Un ou deux ans après la mort de son père, elle achète une maison à Lannilis entre l'Aber-Wrac'h et l'Aber-Benoît dans le Finistère, où elle confie le lien sentimental qui la lie à cet endroit : « J'apprends qu'une maison donnant sur une plage des Abers est à vendre. Cette maison donne sur une plage d’où mon père participait à évacuer vers l’Angleterre des aviateurs anglais, américains et canadiens. Mon père passait les nuits sans lune pour embarquer et ramasser les soldats alliés au pied des bunkers allemands »[19].

Jane Birkin s'investit dans des actions humanitaires : devenant porte-parole pour Amnesty International ; la marraine du Téléthon français en 2001 ; et participant quatre fois au Concert des Enfoirés (Les Enfoirés au Grand Rex en 1994, La Soirée des Enfoirés en 1996, Le Zénith des Enfoirés en 1997, Enfoirés un jour, toujours en 2023) ; elle est également présente dans un enregistrement vidéo pour Un air d'Enfoirés en 2022.

Carrière[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Serge Gainsbourg a été son Pygmalion dans le domaine musical[20],[21],[22] la propulsant au sommet des palmarès musicaux internationaux en 1969 avec le sulfureux Je t'aime… moi non plus, initialement écrit pour et enregistré avec Brigitte Bardot. La chanson est jugée obscène par le journal du Vatican, L'Osservatore Romano. Ce succès de scandale marque durablement les esprits (voir la reprise par Bourvil et Jacqueline Maillan). En 2000 une édition collector vinyle du titre Je t'aime… moi non plus, remixé par Eiffel 65, voit le jour. Un album intitulé Serge Gainsbourg – Jane Birkin suit en 1969. La voix enfantine et frêle de la chanteuse, parfois proche d'un simple souffle, son accent anglais prononcé, la rendent immédiatement reconnaissable. C'est le départ d'une longue collaboration qui aboutira à une œuvre à peu près unique dans la chanson française.[En quoi ?] Plusieurs albums de Jane Birkin, composés par Serge Gainsbourg ou constitués de reprises de ses chansons, ont été certifiés Disque d'or, dont Baby Alone in Babylone (1983) et Arabesque (2002). Durant les années 1970 et 1980, Jane Birkin enchaîne les albums studio (sept de 1969 à 1990) et les prestations télévisées, notamment dans les émissions de Maritie et Gilbert Carpentier. En , à quarante ans, elle fait ses débuts sur scène au Bataclan.

Après une série de concerts au Casino de Paris, Jane Birkin enregistre deux albums, où elle reprend les chansons de Serge Gainsbourg (celles qu'il lui a écrites pour elle, ou pour d'autres : Versions Jane (1996, album studio) et Arabesque (2002, album live) ; sur le premier interviennent des personnalités connues dans le milieu comme Jean-Claude Vannier et Goran Bregović. Elle devient ainsi l'ambassadrice de l'œuvre de Gainsbourg et donne des concerts à travers le monde, de Tokyo à New York en passant par Israël. La série de concerts d’Arabesque rencontre un succès certain et propose une version orientalisée de sa musique.

Birkin fait appel à de nombreux compositeurs pour trois albums à succès : À la légère (1999), auquel collaborent Miossec, Gérard Manset et MC Solaar ; l'album de duos Rendez-vous (2004) avec des reprises de Brigitte Fontaine, Michel Delpech, Paolo Conte (en duo avec ce dernier) ; puis Fictions (2006), où se côtoient les univers de The Divine Comedy, Neil Young, Kate Bush ou encore Hervé Guibert sur une musique de Maurice Ravel.

Sa notoriété lui permet des collaborations avec des musiciens étrangers talentueux tels que Brian Molko du groupe britannique Placebo, Rufus Wainwright, Beth Gibbons de Portishead, ou encore Caetano Veloso. Elle est servie par des textes de musiciens français tels que Dominique A, Étienne Daho, Cali, Arthur H, Zazie, ou Alain Souchon, avec qui elle avait fait un duo pour le film Comédie de Jacques Doillon.

En , Birkin publie le premier album, dont elle a écrit tous les textes, Enfants d'hiver. Certains textes ont été écrits sept ans auparavant, avant la tournée Arabesque ; d'autres ont été écrits pendant le tournage de son film Boxes ; d'autres encore deux mois plus tôt. Le disque a une tonalité autobiographique. Jane a commencé à écrire à l'âge de douze ans, en rédigeant son carnet intime à l'internat. Elle aura mis 40 ans à sortir tout un album constitué de ses propres textes[23],[24].

Résidence de Jane Birkin à Lannilis dans le Finistère.

En 2009, elle ré-enregistre les Dessous chics, en duo avec Étienne Daho, chanson extraite de l'album Daho Pleyel Paris. En 2010, elle interprète Roissy en duo avec Florent Marchet sur le dernier album de celui-ci Courchevel. En 2011, elle participe au sein du Collectif Paris-Africa à la chanson Des ricochets.

Le , sa fille Kate Barry meurt brutalement à l'âge de 46 ans.
« Gainsbourg Symphonique » avec Nobuyuki Nakajima et l'Orchestre symphonique de Bretagne au Quartz à Brest en 2017.

En , Jane Birkin, devait donner onze concerts au mois de juillet en France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et Suisse — où elle devait participer au festival de Montreux —, annule sa tournée en raison d'une péricardite aiguë suivie de récidives multiples[25]. Sa tournée de 23 dates est reportée à 2013 : « L'artiste n’a pas retrouvé l’énergie nécessaire à une série importante de spectacles. […] Elle doit continuer à se reposer, à reprendre des forces jusqu’à la fin de l'année[26]. »

En 2016, elle commence une tournée mondiale intitulée Gainsbourg symphonique. Une captation enregistrée avec l'orchestre symphonique de la radio de Varsovie paraît début 2017[27].

Le , sort l'album Oh ! Pardon tu dormais, en collaboration avec Étienne Daho.

Le , lors de la 36ᵉ cérémonie des Victoires de la musique, Jane Birkin s'est vue remettre la « Victoire d'honneur », récompensant l'ensemble de sa carrière, par sa fille Lou Doillon[28], qui avait elle-même été récompensée en 2013 comme l'artiste interprète féminine[29].

Elle annule une série de concerts prévus en septembre à la Philharmonie de Paris : une prestation de Birkin / Gainsbourg Le Symphonique, ainsi qu'un spectacle avec Étienne Daho[30] en raison d'un accident vasculaire cérébral[31].

Cinéma[modifier | modifier le code]

Jane Birkin à la Mostra de Venise 1984.

Après la Grande-Bretagne avec Richard Lester et Michelangelo Antonioni, Jane Birkin tourne en France en 1967 dans Slogan. L'année suivante elle joue dans La Piscine de Jacques Deray, huis clos avec Romy Schneider, Alain Delon et Maurice Ronet. Elle devient une vedette populaire en France, souvent employée pour des comédies dans lesquelles elle joue des rôles de « ravissante idiote » : le duo qu'elle forme avec Pierre Richard dans La moutarde me monte au nez (1974) et La Course à l'échalote (1975) de Claude Zidi se conclut par un succès au box-office. Dans Don Juan 73 de Roger Vadim, elle joue avec Brigitte Bardot une scène lesbienne, chose rare pour l'époque. Elle tourne plusieurs films avec Serge Gainsbourg dont Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun, sorti en 1975.

Dans les années 1980, elle revient au cinéma d'auteur, naguère amorcé par Le Mouton enragé (1974) de Michel Deville, à partir de sa rencontre avec Jacques Doillon et du film La Fille prodigue. En dépit de son échec commercial, le film permet à l'artiste de faire ses preuves dans des rôles sombres. Elle commente cette évolution un quart de siècle plus tard () : « C’était la première fois qu’une personne tournant des films dits intellectuels pensait à moi. Jacques Doillon était un réalisateur de films qui n’était pas intéressé à me voir sans mes vêtements. Il m’a dit : « Je vous veux boutonnée jusqu’au cou, je veux savoir ce qui se passe dans votre tête, et je veux que vous fassiez une crise de nerfs ». J’ai donc fait La fille prodigue et dès lors, j’ai été considérée comme une actrice sérieuse en France, et des réalisateurs comme Jacques Rivette, Agnès Varda ou Jean-Luc Godard m’ont sollicitée, alors qu’avant j’étais une vedette populaire, mais avec rien dans la tête »[32]. En mars 2021, dans l'émission Hep Taxi ! elle confie toujours à propos de ce film : « La fille prodigue, c'est une merveille ce film, et cela passe jamais, et j'espère que si je casse ma pipe, qu'ils vont quand même montrer cela, même à dix heures du soir, même à minuit, parce que Piccoli et moi, on est magistral dedans »[33].

Francophone, elle se double elle-même dans la version française de films étrangers, parmi lesquels Mort sur le Nil et Meurtre au soleil, deux aventures d'Hercule Poirot[34].

Jane Birkin à la Mostra de Venise 2009.

Lors du tournage du documentaire Jane B. par Agnès V. d'Agnès Varda en 1988, cette dernière encourage Jane Birkin à concrétiser ses projets d'auteur en tant que scénariste-réalisatrice. C'est ainsi que la même année, elle écrit le scénario de Kung-Fu Master, également réalisé par Varda. Elle tourne avec des cinéastes contemporains reconnus, dont James Ivory, Alain Resnais, ou encore Bertrand Tavernier pour Daddy nostalgie où elle interprète la fille de Dirk Bogarde. Régis Wargnier et Marion Hänsel lui offrent également des rôles marquants dans La Femme de ma vie et Dust, ce dernier étant un psychodrame à huis clos avec Trevor Howard dans le rôle de son père.

Rare au cinéma dans les années 1990, elle réalise, pour la télévision, la pièce Oh ! pardon tu dormais en 1999, avec Christine Boisson et Pierre Arditi.

Au début des années 2000 elle joue dans des films tels que Merci Docteur Rey d'Andrew Litvack ou encore Mariées mais pas trop de Catherine Corsini, ainsi que des téléfilms comme Hiver rouge de Xavier Durringer (2012).

Jane Birkin présentant L'Amour par terre à la Cinémathèque française le , dans le cadre de la rétrospective Jacques Rivette.

En 2006, Birkin réalise son premier long métrage de cinéma, Boxes (qui réunit Geraldine Chaplin, Natacha Régnier, et sa fille Lou Doillon). Le film sort en salles en .

Dans Gainsbourg, vie héroïque (2010) de Joann Sfar, son rôle est interprété par Lucy Gordon.

Le , dans une interview au Parisien elle évoque la disparition de la reine d'Angleterre et pour elle-même déclare : « Je suis sur pied et je vais bien » et « Je ne suis pourtant pas morte », s'étonnant avec humour qu'on la célèbre toujours[35].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Dirk Bogarde et Jane Birkin au Festival de Cannes 1990 pour la projection de Daddy nostalgie.

En 1985, Jane Birkin débute sur scène dans une pièce de Marivaux, dirigée par Patrice Chéreau, face à Michel Piccoli et Didier Sandre. Elle crée trois ans plus tard au Théâtre du Splendid Saint-Martin L'ex-femme de ma vie de Josiane Balasko face à Thierry Lhermitte. Elle interprète ensuite Quelque part dans cette vie de l'Américain Israël Horovitz, huis clos psychanalytique avec Pierre Dux, et la comédie L'Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière aux côtés de Pierre Arditi, succédant à Delphine Seyrig et Fanny Ardant. Au début de l'année 1995, Birkin joue quelques semaines Les Troyennes d'Euripide au National Theatre de Londres.

En 1999, son texte, Oh ! pardon tu dormais, est mis en scène par Xavier Durringer. Suit une éclipse jusqu'en 2005 et 2006 où elle joue Sophocle et Shakespeare en France et en Grande-Bretagne.

Publicité[modifier | modifier le code]

Jane Birkin au Festival de Cannes 2001.

Comme de nombreux artistes, Jane Birkin a été approchée par des marques, afin de vendre son image pour des publicités. Des marques variées[36], tout autant que les supports de diffusion : télévision, radio, presse, affichage, etc.

Serge Gainsbourg a réalisé trois publicités destinées à la télévision pour la marque Woolite. Celle de 1976 met en scène Jane Birkin (sur des paroles et une mélodie signées également Serge Gainsbourg). Le spot se conclut par : « Faites comme moi, utilisez Woolite ». Le spot aura un fort impact, atteignant 85 % d'indice d'attention d'après les sondages. Toutefois, les chiffres des ventes ne suivront pas la même courbe. « Jane a littéralement vampirisé le produit », explique Serge Gainsbourg dans un article[37]. « Ce film, je l'ai tourné sciemment pour sa plus grande gloire », poursuit-il. « On ne voyait qu'elle, enveloppée dans une très longue écharpe de laine. Du coup, le public a oublié le côté pub de la chose », conclut Serge Gainsbourg.

Jane Birkin lors du Festival international du film de Vienne, en 2009.

Elle apparaît en 1977 (seule ou bien accompagnée d'un mannequin masculin) dans toute une série de publicités pour les jeans Lee Cooper, diffusées dans la presse. Dans une interview à L'Express, Jane Birkin déclarera[38] : « J'aime piocher dans les jeans, les pantalons, les chemises d'homme, j'ai l'impression d'être plus jolie que déguisée en fille. […] Quelqu'un a fabriqué dans les années 1970 des « Jeans Birkin », je n'étais même pas au courant. À l'époque, Serge et moi faisions une pub pour Lee Cooper. À Tokyo, je suis tombée des nues devant une boutique qui portait mon nom !… Aujourd'hui, j'aime toujours autant les vêtements usés jusqu'à la corde ». Le jeans — et plus particulièrement la marque Lee Cooper —, c'est une histoire de famille.

En 1979, Jane Birkin est en duo avec Serge Gainsbourg dans une publicité composée par ce dernier et diffusée à la radio à partir du pour Men de Mennen (Cool Men)[39]. Ce dernier avait posé pour la marque Bayard, fabricant notamment de costumes pour hommes. Clin d'œil donc certainement en 1981, avec une publicité où c'est au tour de Jane Birkin d'assurer que « C'est vrai, la Woolmark et Bayard, ça vous change un homme ».

Jane Birkin au Festival de Cannes 2016.

En 2006, sort le parfum L’Air de rien de Miller Harris, créé par Lyn Harris (en) tout spécialement pour Jane Birkin[40]. Elle en fait la promotion dans une publicité. Sur le flacon et son emballage, ainsi que sur les autres produits dérivés, Jane Birkin laisse sa signature avec un dessin de fleurs et de nymphes qu’elle a personnellement exécuté.

En 2011, Jane Birkin tourne sous la direction de Patrice Leconte dans la série baptisée Le casting pour les lunettes Krys, aux côtés d'Alain Delon, Michel Blanc, Frédéric Beigbeder et Frédérique Bel. Cette campagne publicitaire place les stars au même niveau que n’importe qui[41], mettant en avant leurs petits travers ou complexes[42] — en l'occurrence, concernant Jane Birkin, son accent anglais prononcé : « Avant, j’avais oune accent épouvantable. Mais ça, c’était le avant ! » La séquence est déclinée sous forme de visuels visibles sur Internet.

Elle intervient à titre bénévole pour diverses causes, comme Médecins du monde, la lutte contre le SIDA, ou contre l’homophobie[43]etc.

Sac Birkin[modifier | modifier le code]

Le Birkin de Hermès.

En 1981, le directeur général d'Hermès, Jean-Louis Dumas, est assis à côté de Birkin sur un vol Paris-Londres. Elle se plaint (sans savoir qui il est) de son sac qui n'est pas adapté à la vie moderne, notamment les week-ends. Il lui apprend alors qui il est, et il lui propose de lui dessiner le type de sac, qui lui conviendrait le mieux, avec des poches[44].

C'est ainsi qu'en 1984, la marque crée un sac en cuir noir, spécialement pour elle, le sac Birkin, basé sur un dessin de 1982. Le succès est immédiat, jusqu'à devenir une icône pour la marque.

En , un exemplaire de ce sac, le Diamond Birkin 35 en crocodile porosus fuchsia brillant, devient le sac Hermès le plus cher du monde, en étant adjugé pour 202 000 euros lors d'une vente aux enchères organisée par Christie's à Hong Kong[45],[46].

En , à la suite de la révélation par l'association de défense des animaux PeTA des conditions de vie et d'abattage des alligators servant à la fabrication de la version en peau de « crocodile » du modèle portant son nom, elle demande « à la Maison Hermès de débaptiser le Birkin Croco jusqu'à ce que de meilleures pratiques répondant aux normes internationales puissent être mises en place pour la fabrication de ce sac »[47].

Mort[modifier | modifier le code]

Tombe de Jane Birkin et Kate Barry au cimetière du Montparnasse (division 11).

Le , Jane Birkin fait sa dernière apparition publique, en béquille, au mariage de son petit-fils Ben Attal. Elle souffre de problèmes respiratoires. Son auxiliaire de vie la découvre morte, assise sur un fauteuil le [48], à son domicile parisien, au 50, rue d'Assas[49]. Jane Birkin a succombé à l'âge de 76 ans à un nouvel accident vasculaire cérébral[50].

Dans un communiqué au lendemain de son décès, ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon évoquent « 16 ans d'une bataille acharnée contre la maladie », et les circonstances de son décès : « Depuis quelques jours, elle marchait de nouveau, était motivée de reprogrammer son Olympia et avait décidé de reprendre son indépendance. Ce premier soir seule, aura été le dernier. Elle l'avait décidé »[51].

Les obsèques de Jane Birkin ont lieu le à l'église Saint-Roch de Paris à 10 h, en présence de la famille et de personnalités, telles que les acteurs Jean-Hugues Anglade, Catherine Deneuve, Maïwenn, José Garcia, Charlotte Rampling, Carole Bouquet, Emmanuelle Béart, Sandrine Kiberlain, Suzanne Lindon, les chanteurs Alain Souchon, Salvatore Adamo, Matthieu Chedid, Étienne Daho, Vanessa Paradis, Sheila, Benjamin Biolay et Eddy de Pretto, Nagui, ainsi que Brigitte Macron et Rima Abdul Malak. L'accès à l'église est réservé à l'entourage familial et amical. La cérémonie est retransmise en direct sur écran géant à l’angle de la rue Saint-Honoré et de la rue des Pyramides[52]. Elles sont suivies par sa crémation[53],[54] au crématorium du cimetière du Père-Lachaise[55]. Ses cendres sont inhumées au cimetière du Montparnasse[56] (division 11), aux côtés de sa fille Kate morte dix ans plus tôt.

Hommages[modifier | modifier le code]

Le , la mairie de Lannilis communique qu'elle projette de nommer une rue ou une place au nom de Jane Birkin, qui y possédait une résidence[57].

Engagements[modifier | modifier le code]

Jane Birkin évoque son parcours de militante.

Jane Birkin, durant son enfance, manifeste dans les rues de Londres contre la peine de mort. Dans les années 1970, elle milite pour le droit à l'avortement. Elle se déplace au tribunal de Bobigny, en soutien aux quatre femmes accusées d’avoir aidé la lycéenne Marie-Claire Chevalier à avorter à la suite d’un viol. Elle soutient par ailleurs les sans-papiers et lutte contre l'homophobie[58],[59].

Elle s'engage auprès du mouvement LGBT. En 1995, elle participe à une marche avec l'association AIDES en solidarité avec les victimes de l'épidémie de sida et pour alerter les pouvoirs publics[59]. Quelques années plus tard, elle prend position en faveur de l'adoption et participe à une manifestation en faveur du mariage pour tous en décembre 2012[59],[60].

Lors de la médiatisation de la persécution des personnes LGBT en Tchétchénie et dans le Donbass en 2017, elle participe à la soirée de soutien « Urgence Tchétchénie » au Palace à Paris[59]. Elle se montre solidaire de ce mouvement sur les réseaux sociaux[61].

Elle s'engage contre l’extrême droite, participant aux défilés dénonçant la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002, et à un concert en 2017 contre Marine Le Pen[58].

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, elle soutient Ségolène Royal[62].

Depuis 1999, elle soutient Aung San Suu Kyi et le peuple birman. En 2007, elle écrit et interprète une chanson, plaidoirie pour le combat que mène l'opposante à la junte au pouvoir pour la démocratie en Birmanie. Amnesty International s'associe à elle pour diffuser sa chanson intitulée Aung San Suu Kyi sur une musique de Franck Eulry[63]. Par la suite, elle reste très active. En 2009, elle lance une campagne de boycott de la compagnie française Total pour faire cesser ses investissements en Birmanie[64].

En avril 2011, peu après l'accident nucléaire de Fukushima, elle se rend au Japon pour un concert de soutien aux sinistrés et recueillir des dons. Elle effectue une nouvelle visite sur place en 2013, donnant un concert à Matsushima, près de Fukushima[65].

En , à la suite de la démission de Nicolas Hulot, elle signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui parait en une du journal Le Monde avec, pour titre, L'appel de 200 personnalités pour sauver la planète[66].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Actrice de cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1960[modifier | modifier le code]

Années 1970[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

Jane Birkin en concert au Barbican Centre, le .

Années 2020[modifier | modifier le code]

Actrice de télévision[modifier | modifier le code]

Jane Birkin à la cérémonie des Césars en 2002.

Scénariste[modifier | modifier le code]

Jane Birkin en 1984.

Réalisatrice[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Jane Birkin dans les années 1980.

Actrice[modifier | modifier le code]

Autrice[modifier | modifier le code]

Productrice[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Jane Birkin lors de l'inauguration du Jardin Serge Gainsbourg.

Note : (SG) désigne les albums écrits et composés par Serge Gainsbourg pour Jane Birkin. D'autres enregistrements contiennent des titres signés Gainsbourg, conçus après la mort de celui-ci.

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums en public[modifier | modifier le code]

Jane Birkin à Varsovie en 2017.

Principales compilations[modifier | modifier le code]

  • 1985 : Quoi
  • 1992 : Jane B. (intégrale en 4 CD)
  • 1998 : The Best Of **
  • 2020 : The Best Of, coffret 3 CD incluant des titres de tous les albums de Jane jusqu'au Symphonique
  • 2022: 1969-2022 Coffret, la toute première intégrale de Jane Birkin présentée sous la forme d’un luxueux livre d’art de 18CD + 1 DVD. Ce coffret regroupe l’intégralité des enregistrements de Jane Birkin de 1969 à 2022.

Participations[modifier | modifier le code]

Quelques chansons[modifier | modifier le code]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Jane Birkin à la Mostra de Venise 2009.
  • 1987 : Jane Birkin au Bataclan (VHS et DVD)
  • 1991 : Je suis venu te dire que je m'en vais... Concert intégral au Casino de Paris (VHS et DVD)
  • 1998 : Jane Birkin : Légèrement (VHS)
  • 1996 : Versions Jane (VHS)
  • 1999 : Numéro Un Jane Birkin (VHS et DVD)
  • 1999 : Top à Gainsbourg.Birkin (DVD)
  • 2002 : Arabesque enregistré au Théâtre de l'Odéon. Inclus le documentaire Jane Birkin, le voyage d'Arabesque (DVD)
  • 2004 : Rendez-vous avec Jane (DVD)
  • 2005 : Jane Birkin - Master Serie - Compilation de vidéoclips (DVD)
  • 2013 : Mes images privées de Serge (DVD)

Tournées[modifier | modifier le code]

Jane Birkin en concert le 26 septembre 2017

Distinctions[modifier | modifier le code]

Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg et Bertrand Delanoë à l'inauguration du jardin Serge-Gainsbourg en 2010.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

France

Jane Birkin avait refusé la Légion d'honneur en 1989[71].

Étranger

Autres[modifier | modifier le code]

  • Une rose Jane Birkin est baptisée en 2015[73].
  • un Timbre poste des Comores, collection "Célébrités françaises" (2009) de 300F.C. design de P. Puvilland[74].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Gabrielle Crawford et Jane Birkin, Pièces attachées, Éditions Fetjaine, 2013
  • Jane Birkin, Munkey Diaries - Journal 1957-1982 (extraits choisis, traduits de l'anglais, commentés et annotés par Jane Birkin entre 2016 et 2018), Fayard, 2018 (ISBN 2213701474)
  • Jane Birkin, Post-scriptum : le journal intime de Jane Birkin (1982-2013) (extraits choisis, traduits de l'anglais, commentés et annotés par Jane Birkin), Fayard, 2019 (ISBN 978-2213711997)

Préfaces[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. Jean-Louis Beaucarnot, « Noble dame », sur Le Républicain lorrain, (consulté le )
  3. France TV info., cuture, mort de Jane Birkin.
  4. Yves Bigot, « Jane Birkin », Rolling Stone, no 155,‎ , p. 50 (ISSN 1764-1071).
  5. (qui récupéra des aviateurs britanniques et des résistants français sur les côtes bretonnes durant la Seconde Guerre mondiale avant de les rapatrier au Royaume-Uni Véronique Mortaigne, « Ce que Serge doit à Jane », Vanity Fair, no 40,‎ , p. 86-95).
  6. « Jane Birkin : ma Bretagne », CNews Matin,‎ (lire en ligne)
  7. « Jane Birkin à l’épreuve du temps », sur rtbf.be,
  8. Jane Birkin : ce jour où elle a rencontré Elizabeth II, Aufeminin, 16 juillet 2023
  9. S. Kaganski, « Faut-il brûler "Blow up", le chef-d’œuvre d’Antonioni ? », in Les Inrockuptibles, LNEI, Paris, 15 décembre 2017.
  10. Jean-Noël Liaut, Modèles et mannequins : 1945 - 1965, Paris, Filipacchi, , 220 p. (ISBN 978-2-85018-341-6, BNF 35660421, présentation en ligne), « Témoignage de Jeanloup Sieff », p. 123
  11. Valérie Domain, « Jane Birkin, si fière d’avoir aimé John Barry. La star salue la mémoire de son ex-mari. », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. plus tard connue en tant que photographe, elle meurt le 11 décembre 2013
  13. Grimblat raconte qu'au début du tournage, Birkin et Gainsbourg ne s'entendaient pas du tout (Gainsbourg sortait de sa relation avec Brigitte Bardot et n'appréciait pas trop cette Anglaise qui faisait des fautes de français) et qu'il les a invités à dîner au restaurant Maxim's, dîner auquel il n'est pas allé
  14. « Jane Birkin & Serge Gainsbourg : à la vie, à l'amour - Gala », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. [1] Elise Poiret, « Claque, cigarette écrasée sur la peau... Jane Birkin raconte ses violentes disputes avec Serge Gainsbourg », Femme actuelle, 4 octobre 2018.
  16. Christophe Conte, « Sur le fil », Vanity Fair no 85, décembre 2020 - janvier 2021, p. 68-73.
  17. « Jane Birkin & Serge Gainsbourg : à la vie, à l'amour - Gala », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Prisma Média, « Jane Birkin: encore fragile, mais soutenue par ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon - Gala », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. Jane Birkin, "le pays des Abers était ma destinée". Rencontre intime et musicale aux portes de l'Aber-Wrac'h, France 3 Bretagne, 3 avril 2021
  20. https://www.lepoint.fr/culture/festival-d-ete-de-quebec-birkin-gainsbourg-vu-par-jane-08-07-2018-2234207_3.php#11 / consulté le 29 juillet 2023.
  21. https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/chanson-francaise/jane-birkin-et-serge-gainsbourg-une-idylle-amoureuse-et-musicale_5721785.html / consulté le 29 juillet 2023.
  22. https://musique.rfi.fr/chanson-francophone/20230716-amoureuse-defunte / consulté le 29 juillet 2023.
  23. Le Soir du 3 décembre 2008 (titre en Une : « Birkin chante Jane »), page 2 du supplément MAD, article « Souvenirs d'enfance ».
  24. Audition et vente du disque sur http://www.janebirkin-lesite.com/.
  25. « Malade, Jane Birkin annule sa tournée d’été » sur le site figaro.fr du 25 juin 2012.
  26. AFP, « Musique : la tournée de Jane Birkin reportée à 2013 », sur leparisien.fr,
  27. Jane Birkin part en tournée avec "Gainsbourg symphonique" pour deux ans. culturebox.francetvinfo.fr. 25 octobre 2016. Consulté le 16 avril 2017.
  28. VIDÉO – Victoires de la Musique 2021 : le tendre hommage de Lou Doillon à sa mère Jane Birkin, Gala, 13 février 2021
  29. Victoires de la musique : la revanche de Lou Doillon, Le Figaro, 9 février 2019
  30. WEEK-END JANE BIRKIN du 17 au 20 septembre 2021. philharmoniedeparis.fr/fr. Consulté le 6 septembre 2021.
  31. Jérôme Dominé, « Jane Birkin rétablie, elle reprend sa tournée », sur elle.fr,
  32. Jane Birkin : « Gainsbourg disait que j’étais amorale » - interview sur son parcours dans L'Humanité du 11 mars 2006
  33. Le Paris de Jane Birkin ﹂Hep Taxi ﹁, Hep Taxi !, mars 2021
  34. « La gazette du doublage : Jean Roche » - interview de Jean Roche dans La Gazette du doublage du 13 mai 2012
  35. Éric Bureau, « Jane Birkin sur Elizabeth II : «Petite fille, j’ai présenté un bouquet de fleurs à la reine» », sur leparisien.fr, (consulté le )
  36. Site présentant de nombreuses publicités dans lesquelles Jane Birkin apparaît
  37. La pub nourrit bien ses stars, article signé Marie-Hélène Normand
  38. Gilles Médioni, « Jane décrypte Birkin », L'Express,‎ (lire en ligne)
  39. Publicité radio
  40. millerharris.com
  41. Campagne réalisée par l'agence H, 2011
  42. reklampub.com
  43. 2009, Canal + annonce la diffusion d'une série de clips contre l'homophobie avec celui réunissant entre autres Jane Birkin, Yvan Le Bolloc’h, Victoria Abril
  44. « Jane Birkin lève le voile sur le fameux sac qui porte son nom... », PurePeople,‎ (lire en ligne)
  45. « Voici le sac Hermès le plus cher du monde », sur challenges.fr,
  46. « Pourquoi un sac Diamond Birkin de Hermès a été adjugé 200.000 euros à Hong Kong ? », sur latribune.fr,
  47. « Jane Birkin demande à Hermès de "débaptiser" le sac en crocodile à son nom face à "l'abattage cruel" des animaux », sur huffingtonpost.fr,
  48. Jean-Michel Décugis, « Mort de Jane Birkin à l’âge de 76 ans », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  49. Actu.fr, « Mort de Jane Birkin : L'icône next door de la rue d'Assas, à Paris », sur actu.fr, (consulté le ).
  50. « “Elle ne veut pas de visiteur” : les derniers jours de Jane Birkin racontés par ses proches », sur www.programme-television.org,
  51. « Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon s’expriment pour la première fois après la mort de Jane Birkin », sur Le HuffPost, (consulté le )
  52. Les obsèques de Jane Birkin se tiendront lundi 24 juillet à Paris et seront retransmises sur écran géant, HuffPost, 20 juillet 2023
  53. « Obsèques de Jane Birkin : ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon unies dans la douleur », sur gala.fr, (consulté le )
  54. « Obsèques de Jane Birkin : où sera enterrée la défunte chanteuse et actrice ? », sur voici.fr, (consulté le )
  55. « Obsèques de Jane Birkin: le corbillard se dirige en direction du cimetière du Père Lachaise, sous les applaudissements du public », sur bfmtv.com, (consulté le )
  56. « Obsèques de Jane Birkin : Charlotte et Lou portent le cercueil de leur mère », sur parismatch.com, (consulté le )
  57. « Une rue ou une place Jane Birkin en projet à Lannilis », sur Le Télégramme, (consulté le )
  58. a et b « Jane Birkin, une artiste qui était aussi (très) politique », sur Le HuffPost,
  59. a b c et d « Jane Birkin : des réfugiés aux LGBT, une artiste engagée », sur Libération,
  60. « Jane Birkin venue assister à la manifestation de soutien au « mariage pour tous » », sur NewsImages,
  61. « Les réseaux sociaux s'enflamment sur le sort des homos en Tchétchénie », sur France Inter,
  62. Valérie Gas, « Royal à Charléty: liberté, égalité… amour », rfi.fr, 1er mai 2007.
  63. Communiqué Amnesty International, [2], 19 juin 2008.
  64. Flore Olive, Paris Match[3], 18/05/2009.
  65. Koyama Shoko, « L'empreinte durable de Jane Birkin au Japon », sur NHK, (consulté le ).
  66. « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  67. « La Femme et le TGV » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  68. a b et c « Jane Birkin », sur academie-cinema.org (consulté le ).
  69. « Journal Officiel du 16 mai 2015 », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
  70. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – hiver 2022 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  71. Paris Kiosque.
  72. « Annonce des remises de décoration «Printemps 2018» », sur Ministry of Foreign Affairs of Japan (consulté le ).
  73. « jane Birkin à désormais une rose a son nom », sur purepeople.com, (consulté le )
  74. « produits dérivés », sur exfandebirkin.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]