C’est au NME que Placebo annonçait travailler déjà sur ce projet en octobre 2017 : « La seule chose que je peux dire est que j’ai vraiment envie d’écrire des choses qui reflètent la douleur, la frustration et le côté tragique que nous ressentons aujourd’hui, en tant qu’espèce. » Brian Molko expliquait alors avoir utilisé la technique du cut-up (découper un texte en plusieurs parties pour les réarranger ensuite de façon aléatoire, créant un nouveau texte), chère à son idole David Bowie. Le tout, pour créer un ensemble « expérimental ».
Le dernier album de Placebo, « Loud Like Love », sortait il y a six ans déjà.
Depuis, Placebo a fêté son vingtième anniversaire avec une nouvelle compilation, un EP de trois titres, un disque live « MTV Unplugged » et une longue tournée anniversaire.
2018 a été l’occasion de fêter les 20 ans de leur album culte « Without You I’m Nothing » sur lequel on retrouvait notamment les classiques « Pure Morning » et « Every You Every Me ».
Toujours dans NME, le bassiste Stefan Olsdal s’était confié sur l’intemporalité du disque : « Le groupe a cette chance de creuser son identité et de rester toujours concentré sur la musique […] Il y a un côté honnête et brutal dans tout ce que l’on a voulu raconter, à la fois dans nos chansons mais aussi à la presse ».