Reviews du 10 juin 2006 : Zénith, Caen, France - Placebo Meds Tour
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Reviews du 10 juin 2006 : Zénith, Caen, France

Par May

Aller une petite review du super concert auquel nous venons d’assister. Je suis arrivée à 12h45 et des brouettes sur place, rejoignant un petit groupe de fans (notamment de city et du FFP). Attente courte au début (jeu de tarot !!), longue à la fin. Nous avons eu la chance d’être à l’ombre pendant une grande partie de la queue quand même, en plein cagnard ce n’était pas vivable. L’organisation pas super, mais vigils agréables ; qui sans le vouloir nous ont fait rentrer dans la salle avant les autres ! Du coup je me suis retrouvée au tout premier rang, en plein milieu. Le pied !
A 19h30 nous sommes donc rentrés la salle, courant comme des cons pour se choper le premier rang et pouvoir toucher le doux de torse de Stefan. La cohue, certains ce sont même cassé la gueule paraît-il. Ca fait pas 5 minutes que nous sommes rentrés dans la salle, que déjà nous sommes tassés et les premières personnes, inertes, se font déjà évacuées...hmmm. Pravda commence en avance, à 20h15. Leur set list est je crois, presque identique que celle d’Orléans, à quelques exceptions près, notamment l’instrumentale « soyuz » qui rend merveilleusement bien en live. Le groupe a été accueilli très chaleureusement par le public de Caen ; en même temps Pravda a bien assuré le show, et la plastique de rêve de Sue réveille toujours les hommes des premiers rangs. Le groupe quitte la scène sous les applaudissements de la foule, manifestement content de l’accueil.
Les techniciens font les derniers réglages, certains d’entre eux rigolent sur la taille du micro de Stefan, que même sur la pointe des pieds ils n’arrivent pas à atteindre.
A 21h30 (à peu près), l’intro de « Infra red » est lancée, Bill arrive sur scène, la foule gronde, puis les autres membres arrivent un à un. Ma voisine de côté me déchire le tympan, et ça commence ! Le show commence sous les chapeaux de roue, « infra red » qui deviens de plus en plus bonne. La set list est identique que celle d’Orléans, les morceaux s’enchaînent à une vitesse éclair, et passent comme une lettre à Laposte, pas le temps de dire « ouf ». « Meds », « Because I want you » que j’ai trouvé excellente hier soir, et qui a soulevé la foule !! Au début du concert, il y a eu quelques problèmes techniques, et Brian nous lance en rigolant qu’une sorcière se trouve dans la salle, et a ensorcelé les instruments. Non ça doit être la chaleur qui les fait dérailler. Puis « Drag » qui soulève la fosse, et là « space monkey ». Enorme, pas d’autres mots pour qualifier, le groupe dans une fore extraordinaire, souriant et très communicatifs de leur plaisir à jouer sur scène, ce soir, devant nous. « Space monkey » est, avec « Post blue » la chanson de Meds qui prend une dimension plus que gigantesque en live. Brian et Stefan passe d’un côté à l’autre de la scène, se vautrent par terre et vivent leur musique jusque dans leur slip. Une prestation remarquable.
Ensuite « come home »… où j’ai vécu mon petit moment de solitude de la soirée. Steve a raté le départ de la chanson ; et moi heureuse comme tout de ré entendre « Come home » j’ai poussé mon petit cris de joie, sauf que le son c’est stoppé net d’un coup, au mauvais moment… Le groupe se regardent, se marrent et repartent pour « Come home », round 2. Brian nous a fait un cafouillis de parole tout le long, remplaçant le ciel bleu par le ciel gris et inversement, mais énorme moment du concert, quand même. Le groupe super heureux de refaire ce morceau, et nous on l’est d’autant plus !
« Special needs », et… « Post blue ». Stefan et Brian, encore plus déchaîné qu’à Orléans, c’est énorme. Brian s’allonge par terre, nous fait des free styles, s’amuse comme un petit fou avec les projecteurs, et nous fait ses (maintenus connus et réputés) petits bonds, ou plutôt grands. La forme olympique ! Le public est complètement déchaîné, dès qu’un membre ramène son gras sur le devant, on a des bons coups de pression dans le bide, le sandwich rillette, là pour le coup, il était de trop. Ensuite  « Song to say goodbye »,« Follow the cops back home », et la sublime « Every you every me » qui nous a fait perdre nos dernières calories accumulées. Puis « Blind » où Brian oublie les paroles, ce qui le fait bien marrer manifestement. « One of a kind », grande surprise de la soirée ; très bonne, où Brian nous a fait un paquet de mimiques, tandis que Stefan se dandinait comme à son habitude. Le groupe papote avec nous une minute, mais le public gueule de trop je n’ai pas pu comprendre ce qu’ils nous ont dit, seuls les « merci » étaient audibles. « 36 degrees »…. waow… « The bitter end », avec le couplet de la fin qui est passé à trappe, mais c’est pas plus mal, ils ont finis sur des guitares brutes et épaisses qui font bien bouger la populasse. « Twenty years », aussi une claque de la soirée, quelques cafouillages dans les paroles également, décidément ce soir ce n’est pas de la tisane dans le gobelet du nabot. Premier rappel, intro de « running up that ill », bataille d’eau entre le vigil et nous, ce qui amuse manifestement Brian ; toujours aussi bonne. Le concert sent la fin, il faut profiter des derniers instants comme il se doit. « Special K », la folie furieuse, « Nancy boy », pire que de la folie furieuse. Le groupe nous donne leurs derniers bouts d’énergie qu’ils ont en eux, ça dépote ! Stefan est descendu sur « Nancy boy » faire du corps à corps avec la fosse. Plutôt deux fois qu’une, je lui ai pris le poigné, si le morceau a foiré, ce n’est pas de ma faute, hein.
Et puis, tout à une fin. Le groupe nous salue, encore et encore, la foule applaudit, ils nous applaudissent, ils nous remercient, Brian met la main au cul de Steve, Steve un pied aux fesses de Stefan, on a l’impression de voir trois gamins. Puis ils partent, lancé de baguettes, de bouteilles, et hop.

Le concert, 1h20, trop court, t-shirts trempés, plus que trempés, mal un peu partout mais waow… qu’est-ce que c’était bon !
Après nous sommes sortis, avons vu les membres de Pravda, et nous sommes allés attendre Placebo dehors. Après 1h30 d’attentes, assis par terre, parmi moustiques et fourmis, Stefan a pointé le bout de son nez. Il a signé les autographes pour tout le monde, il a même papoté avec certains fans, j’ai échangé juste quelques mots avec lui, avec en prime un petit sourire. Stefan, très classe et très disponible, un véritable plaisir. Il nous dit que pour eux, le concert d’hier soir était super, et qu’ils étaient, en gros, contents. Quelques minutes après, c’est Steve qui est arrivé, en tenue décontracte, juste avant de nous faire son petit foot. Lui aussi, a également signé autographes pour tout le monde, sans se presser (c’est le moins qu’on puisse dire), très aimable, il a rigolé avec nous, et nous a parlé. Tous les fans présents (une quarantaine) ont eu leur autographe, et ceux sans perdre un bras ou deux dans la bataille. Après, nous avons attendu le nabot, mais en vain. Il a préféré rester dans son bus, au chaud dans son lit douillé. Stefan et Steve sont allés lui demander de venir, mais il a dit être fatigué. Stefan est revenu nous voir plusieurs fois, nous rapportant des portes clefs, ensuite il est venu nous parler et nous dire que non ce n’était pas la peine d’espérer, Brian ne signerait rien ce soir, et après il nous a carrément ramené la vodka orange avec les verres, histoire qu’on boive un petit coup.
Groupe, excepté Brian, très disponible, souriant, et adorable.