Reviews du 20 juin 2006 : Fnac des Ternes, Paris, France - Placebo Meds Tour
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Reviews du 20 juin 2006 : Fnac des Ternes, Paris, France

Par May

A 8 nous partons en direction de la fnac des Ternes, aussi stressé les uns que les autres. On commence à courir dans Paris, on ne sait pas trop pourquoi mais on le fait. Finalement il est 5h50 du matin, nous sommes installés devant la fnac, dans les barrières, et seule une dizaine de personnes sont déjà présentes (mais la moyenne d’âge est déjà basse). Une organisation très bonne, avec des vigils qui ont veillé au grain toute la journée, très mauvaise mention pour le mec qui avait l’envie en arrivant à 16h de passer devant ceux arriver à 6h, mais qui s’est gentiment fait lyncher et évacuer par les vigils… non mais ! 11h d’attente rythmé de « j’ai mal au cul » « j’ai envie de faire pipi » (on connaît toutes les toilettes des bars du coin maintenant), on a eu plus que le temps de laisser nos empreintes de cul dans la gravier ! Attente relativement longue sur la fin, et douloureuse, surtout quand il a fallu se tasser. Finalement à 16h15 la première porte s’ouvre… et bien plus tôt que prévu, de ce fait Lain et moi avons failli ne pas entrer : 11h de queue… POUR RIEN ! On a traversé la route sans même faire gaffe aux voitures, on a fait la famille Delajungle en sautant par-dessus les barrières et ainsi on a retrouvé notre place. Puis on est rentré dans la dite fnac, à l’étage des rencontres.
Salle toute petite et conviviale, lorsqu’on est rentré, le matos était dans sa majorité installé, et là pas de doute c’est bien un concert acoustique. La technicienne de Brian arrive, l’heure approche. Derniers préparatifs, quelques bouquets de fleurs, 2/3 pancartes, et les premiers « PLACEBO » retentissent dans la petite salle (hier 220 personnes ont pu rentrer, ce qui est très peu).
Zégut dans les coulisses prend ensuite le micro pour nous faire une petite annonce, comme quoi Placebo l’amour avec la France, comme quoi Meds est leur meilleur album (mais ça ne semble pas être tout à fait d’accord derrière), et patati et patata.
A 17h40 ça y est, « le groupe arrive ». « Bonsoir », et le groupe remercie les fans qui sont arrivés tôt « on remercie les fans qui sont arrivés tôt ce matin, les courageux » un truc dans ce goût là. Très sympa de la part de Brian de NOUS remercier ; j’espère qu’ils se rendent compte de tout ce qu’on peut faire pour eux hein ! Du point de vue des fans, beaucoup sont relativement jeunes quand même, certains se laisseront aller pour des « briiiian » pendant le show, mais ils ont été vite remis à leur place je crois.
Aller hop ça commence de suite par « Meds », reprise en chœur par le public (resté assis pendant tout le set). Relativement semblable à celle des lives habituelles puisque seul Stef a changé son instrument, je crois. Plus de sons saturés à la fin, mais c’était très bon quand même. Ensuite on a eu « Post blue », excellente tout simplement, comme à son habitude. On était tous entrain de sauter intérieurement à mon avis ; petite surprise sur le passage au « microphone » (je ne me souviens plus du nom de l’objet, ça ressemble à un microphone en plus petite quoi …) où la voix de Brian est totalement méconnaissable et transformée, c’est très spécial mais très sympa ! La chanson finie sous un tonnerre d’applaudissements… hier les gens ont prouvé qu’une petite salle pouvait faire beaucoup de bruit. A 200 personnes on arrive presque à faire plus de bruit que les londoniens de l’Alexandra Palace, limite. Le groupe remercie le public, tout sourire. S’en suit la première claque de la soirée, une chanson qu’on ne verra sûrement jamais dans leur set « In the coldlight of morning », plusieurs personnes pleurent et il y a vraiment de quoi. EXCELLENTE en tout point, un vrai cadeau de nous l’avoir faite hier soir ; Brian s’occupait de siffler sur la chanson, assez marrant à voir. Vraiment merveilleuse chanson en acoustique, du pur plaisir.
A partir de là, le set est un crescendo dans le plaisir auditif, et on a qu’une envie c’est de se lever et d’aller sauter partout en gueulant les paroles. « Drag », très bonne surprise, qui j’ai trouvé a rendu vraiment très très bien en acoustique, une seule envie pendant cette chanson c’était laisser agir les pétards qui ét    aient dans nos fesses et oui, sauter partout. Ensuite LA grosse baffe de la soirée « pierrot the clown », j’ai un peu le sentiment d’avoir assisté à un truc unique hier surtout pendant cette chanson.  Cette chanson + sûrement la fatigue m’ont littéralement achevée …. Cette chanson ou comment réussir à nous donner des frissons même s’il fait chaud en résumé. Déjà sur cd cette chanson a ce petit quelque chose, mais en live elle prend une dimension encore plus énorme, les passages « when I dream… » sont repris par le public, ce qui fait sourire le groupe.
Puis « Song to say goodbye » que j’ai trouvé nettement meilleure que d’habitude, j’ai pris donc un malin plaisir à l’entendre en acoustique, rien que pour ça, ça valait le coup d’attendre 11heures. Les cityziens se sont laissé aller à une petite boutade en plein milieu de la chanson sur les « fa-fa-fa-fate » excellent, et d’ailleurs ça a bien résonné dans la salle. Le groupe nous remercie avec un sourire jusqu’aux oreilles avant de repartir en coulisse. La foule les acclame et demande illico presto leur retour, ce qui se fera une toute petite minute après. Lorsqu’ils refont apparition sur scène, c’est du grand n’importe quoi dans la « fosse » on sent que tout le monde a envie de bouger, et de vivre encore plus le set. Ils sont accueillis sous les applaudissements de leurs fans, et « Because I want you » commence………. Magique. Surtout la fin de la chanson, c’était … waow. La voix de Molko parfaite, les passages beuglés étaient tout simplement un pur plaisir, ils vivaient leur chanson et on l’a vivait avec eux je crois. Et puis ce qui devait arriver arriva. Ils sont partis, Brian nous lançant un baiser, Stef un sourire, ils remercient une dernière fois ces fans qui en plus d’être courageux, eux, sont téméraires. Pas le temps de dire « ouf », ni de réaliser ce dont on vient d’assister (même quelques heures après on y arrivait pas remarque), le grand journal nous attend, et c’est sous le pas de course que nous quittons la fnac, avec quelques étoiles dans les yeux.
Bilan : nous venons d’assister à quelque chose que nous ne verrons peut-être qu’une fois dans notre vie de fan, super moment, avec un groupe communicatif de son plaisir et heureux. Un peu fatigué, peut-être. Mais ils nous ont fait ce plaisir d’un set acoustique ce qui est plus que sympathique de leur part. Alors si on me demande si ça me fait pas chier d’avoir fait 11 heures de queue pour 40 minutes de show… bah je dis non.