Reviews du 22 novembre 2006 : Zénith, Toulouse, France

Par Alice l'araignée

J'y étais aussi, avec mon mec et un ami, c'était fabuleux. Un sentiment de tristesse m'a malgré tout accompagné durant tout le concert, en effet il s'agissait de ma dernière date Placebienne pour cette année... Nous sommes arrivés aux alentours de 15 heures (oui, l'ami qui nous accompagnait était pas très motivé pour se ramener tôt, surtout qu'il pleuvait... Petite nature.) Il y avait déjà un peu de monde, mais pas de quoi s'affoler, une cinquantaine de personnes. 5 minutes après notre arrivée, les premières grilles ouvrent (oui parce qu'au Zenith de Toulouse il y a d'abord des grilles vertes, qui donnent sur un grand espace face au Zenith où sont installées les véritables barrières pour l'attente.) Du coup j'étais bien partie pour courir, contrairement à d'autres personnes qui s'étaient installées, assises par terre, avec leurs affaires et tout. J'ai couru couru couru, et chopé le premier rang d'une des files d'attente. Heureuse     Derrière nous, des filles pas très contentes de s'être fait gruger (il fallait courir hein...)
L'attente fut pénible, il pleuvait et il ne faisait pas vraiment chaud. Mais on a bien discutés avec le peuple autour de nous, c'était sympa et ça passait le temps, un peu... J'éviterai de m'attarder sur le chapitre "vigiles", rien à en dire si ce n'est qu'ils étaient fidèles à l'idée que l'on se fait d'un vigile. A 17 heures, ordre de se mettre en rang, 2 par 2, les uns derrière les autres  Sachant que les portes ouvraient à 19 heures, imaginez le bordel... Bref, le moment tant attendu finit par arriver, les portes ouvrent, et c'est re la course. Comme dimanche dernier à Genève, je chope le premier rang, milieu, face à ce qui sera bientôt Brian. J'étais contente de moi     Je retrouve mes deux compagnons de concert, donc tout va bien. Là encore l'attente sera longue jusqu'à Emilie Simon, alors on passe le temps à s'engueuler avec des idiots derrière nous, les gens s'insultent, ambiance. La jolie Emilie arrive enfin aux alentours de 20h30, toute mimi, très bien habillée et très souriante. Bon j'avoue que je n'ai pas aimé sa musique, c'est pas mon truc, mais à mon grand étonnement le public fut receptif et l'accueil chaleureux. Après 6 ou 7 chansons, elle s'en va et c'est reparti pour l'attente. On voit défiler sur scène les mêmes personnes que d'habitude, à savoir Sharon toujours en noir et son compère au crâne rasé, tous deux d'excellente humeur ce soir là, ils font des blagues, ambiance très détendue. Et puis on y est ENFIN ! 21h45, les lumières s'éteignent et OH surprise, une intro inconnue retentit ! On entend la voix de Brian qui parle en français, c'est assez étrange et très excitant car nous pensons alors avoir droit à une chanson inédite ! Mais il s'agissait en fait simplement d'une nouvelle intro pour INFRA RED, excellente cela dit ! Le groupe arrive différement sur scène, Steve est déjà derrière sa batterie lorsque les écrans se lèvent, Brian (pantalon noir, chemise noire, gilet noir et cravate noire et rouge) arrive par la gauche, Stefan (gilet noir ouvert sur son torse, petite touffe de cheveux comme une crête sur le crâne, rangers aux pieds) par la droite. ça change, c'est pas plus mal ! Niveau setlist par contre pas de changement, la même qu'à Genève et qu'à Bercy, toujours aussi efficace !

Infra-Red (et sa nouvelle intro)
Meds
Because I Want You
Drag
Space Monkey
Soulmates
I Know
Song To Say Goodbye
Follow the Cops Back Home
Every You Every Me
Special Needs
One of a Kind
Without You I'm Nothing
Bionic
Blind
Special K
The Bitter End

Rappels :

Running Up That Hill
Taste In Men
Twenty Years

Brian a refait son petit délire sur Space Monkey, mais à la différence de Lyon il est monté sur les barrières, comme à Genève en fait. D'abord descendu sur l'avancée (il y en avait deux, il a choisi la droite), en chantant et en narguant le public, puis il a sauté, s'est accroché à la barrière, soutenu par les vigiles, pendant que le public le tripatouillait. Etant placée face à l'avancée gauche, je n'ai pas pu le toucher comme à Genève, mais bon tant pis ! Une fois c'est déjà pas mal !!         Sinon EYEM toujours aussi efficace, avec une intro qui a légérement rallongé, STSGB où Brian termine sur un "Auf Wiedersehen" (euh non, ici France)  , le bras d'honneur sur ONE OF A KIND, les gens qui tombent comme des mouches sur SPECIAL K et BITTER END... Et au final un TWENTY YEARS qui m'achève et fait couler de nouvelles larmes (que dis-je, une rivière, un torrent), après celles de FOLLOW THE COPS BACK HOME et STSGB. Forcément, dernière date oblige... Mais ces larmes m'auront portés chance ! En effet, au moment de venir saluer, Steve lance comme à son habitude ses baguettes dans la fosse. Et la deuxième atterit à nos pieds, après avoir rebondit sur la barrière ! Le vigile se précipite pour la ramasser et la garde à la main le temps que les salutations se terminent. Je lui lance alors un regard de pauvresse, rempli de larmes, et articule un "s'il vous plait" désespéré. Visiblement touché en plein dans son petit coeur de vigile, il me fait un signe de tête, et un clignement d'yeux qui veut tout dire. Une fois le groupe parti, il s'avance vers les barrières, créant un raz de marée humain de mains tendues vers la fameuse baguette. Et le vigile d'écarter les mains et de déposer le précieux objet dans la mienne, avec un sourire  Raaahhhhh depuis le temps que j'espérais récuperer quelque chose, après 9 dates et une setlist, j'ai quand même une baguette  Voilà pour le petit passage inutile de la review.
J'ai vraiment trouvé ce concert merveilleux, le groupe pêtait la forme, ils se souriaient beaucoup, à un moment Stef a même fait une petite vanne à propos de Steve, "et ça c'est Steve", l'air de dire "si si, souvenez vous, il existe"  Les trois étaient morts de rire, même chose aux moments des présentations sur BITTER END. Bref, c'était pour ma part la dernière date de la tournée Meds à laquelle j'assistait, après 7 concerts Placebiens pour cette année... Et j'estime avoir terminé en beauté, des souvenirs plein la tête. Toutes les bonnes choses ont une fin, alors en espérant ne pas devoir attendre le prochain album pour revoir Placebo, je tiens juste à leur dire, même si ils ne liront jamais ces lignes, MERCI pour tout ça.
"And a voice that made me cry
It’s a song to say goodbye"